Requête en suspension contre le parc éolien Eneco de Boneffe
Requête en suspension au Conseil d’état introduite par Plaine de Vie & Natagora pour arrêter ENECO qui a rouvert le chantier du parc industriel de 9 éoliennes sur la Plaine de Boneffe !
Vous êtes nombreux à l’avoir constaté : Eneco n’a pas attendu la décision du Conseil d’Etat pour reprendre les travaux sur la plaine de Boneffe. A ce jour, les 9 plateformes pour les accueillir sont quasi terminées… mais Plaine de Vie & Natagora ne restent pas les bras croisés.
Pour rappel, le 5 juin 2018, le Ministre Carlo Di Antonio a accordé le permis, et ce malgré un 4ième refus consécutif du Conseil d’Etat et malgré les avis négatifs de plusieurs instances officielles (CCATM, Conseil Wallon de l’Energie et du Développement Durable, Commission des Monuments et des Sites, etc). Plaine de Vie et Natagora ont dès lors été contraints de déposer un 5ième recours au Conseil d’Etat le 20 août 2018. Cela n’a pas refroidi ENECO, qui a repris les travaux dès le mois d’octobre dernier. C’est pourquoi à nouveau nous avons été contraints d’introduire une nouvelle requête en suspension au Conseil d’Etat pour stopper les travaux !
La décision du Conseil d’Etat ne devrait plus tarder.
Depuis plus de 10 ans, le Collectif Plaine de Vie s’oppose à la construction de ce gigantesque parc éolien industriel sur la plaine de Boneffe (cliquez sur les liens pour en savoir plus) pour les raisons suivantes :
- La qualité irremplaçable de son biotope : plusieurs espèces d’oiseaux rares à très rares ont besoin de cette plaine pour l’immensité de l’espace offert (11 km2 vierges de toute pollution lumineuse, de tout élément vertical, de toute source bruyante, …).
- Son patrimoine historique (bataille de Ramillies, chaussée Romaine, tumuli…)
- Son paysage typique d’openfield, déjà fortement menacé : à ce jour 73 éoliennes visibles depuis la plaine et de nouveaux projets sont encore annoncés …
- La dégradation de nos excellentes terres agricoles (reconnues comme parmi les plus fertiles au monde) suite aux milliers de mètre cube de béton qui vont y être coulés.
Mais également:
- Menace pour la santé des riverains : bruit et infrasons générés, effets stroboscopiques, éclairages nocturnes dans un endroit absolument dépourvu d’éclairage
- Aucune retombée économique locale n’est à espérer…
- L’éolien terrestre a une production extrêmement faible (+/- 20%) et intermittente, elle doit donc être compensée par d’autres sources d’énergie, qui elles sont très polluantes (centrales gaz en Belgique) et entrainent une augmentation des émissions de CO2 !
- Augmentation significative du prix de l’électricité via l’octroi de certificats verts au promoteurs éoliens. Nous payons 3 fois notre électricité : d’abord parce qu’il faut construire et entretenir deux systèmes en parallèle (éolien et gaz), ensuite parce qu’il faut subventionner les éoliennes (via les certificats verts) ét les centrales gaz qui ne sont plus rentables puisqu’elles ne fonctionnent pas à plein régime.
- Fuite des capitaux à l’étranger car ENECO vient d’être vendu à Mitsubishi (Japon) ainsi les certificats verts seront octroyés à une multinationale japonaise après un passage dans des mains néerlandaises!
Lors des différentes enquêtes publiques, la majorité des riverains et Natagora se sont opposés au projet ENECO sur la plaine de Boneffe, mais le Ministre n’en tient pas compte !
Comme pour chaque recours juridique, nous sommes confrontés à d’importants frais atteignant plusieurs milliers d’euros. Depuis toujours, nous avons pu compter sur vos nombreux dons qui nous ont permis de remporter tous nos recours et de préserver la Plaine : MERCI A TOUS !
Nous avons à nouveau besoin de vous : SOUTENEZ NOS ACTIONS actuelles au Conseil d’Etat EN FAISANT UN DON, aussi minime ou important soit-il, sur le compte BE53 0882 4935 4053 (BIC : GKCCBEBB) au nom de Plaine de vie, avec en communication « Don Conseil d’Etat ».
Merci pour votre soutien !
Le collectif « Plaine de Vie »
Pourquoi il faut refuser les éoliennes sur la Plaine de Boneffe
Mauvais choix du site :
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- Biodiversité : la plaine de Boneffe abrite plusieurs espèces d’oiseaux rares à très rares (le busard cendré, le pluvier guignard, bruant proyer, perdrix grise, vanneau huppé, …), qui seront mis en danger par le parc éolien. Aucune solution alternative n’est envisageable et les zones de compensation proposées ne résoudront en rien ce problème, car ces espèces recherchent l’immensité de l’espace offert par la Plaine (11km2 vierges de toute pollution lumineuse, de tout élément vertical, de toute source bruyante, …). Il serait aberrant, voire irresponsable, d’octroyer un permis pour produire de « l’énergie verte » en acceptant pour cela, preuves des experts à l’appui, d’anéantir l’écologie d’une biodiversité déjà fragilisée. Notons aussi que le plaine de Boneffe est mitoyenne d’un site Natura 2000 qui sera fragilisé par le parc éolien (large impact sur la faune : chauves-souris, oiseaux sédentaires, nicheurs et migrateurs, …)
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- Patrimoine : l’implantation d’éoliennes en ce site ne respecte pas plusieurs sites historiques remarquables, que soit de l’époque gallo-romaine (la Chaussée Romaine, le tumulus d’Hottomont et d’autres tumuli) ou de l’époque plus récente de Louis XIV (la Bataille de Ramillies, moins célèbre que Waterloo mais qui a néanmoins vu la perte de près de 20.000 soldats suite à la défection des troupes françaises face aux troupes du Duc de Marlborough).
- Paysage : La Plaine de Boneffe est un exemple remarquable d’open field hesbignon, que nous devons préserver. Cet immense parc industriel va créer des situations de covisibilités nombreuses dans ce paysage ouvert de Hesbaye. Actuellement, nous comptons déjà 73 éoliennes visibles depuis la plaine de Boneffe et de nombreux projets sont encore à l’étude ! Récemment, nous avons encore été informés que le projet Elicio entre Jandrenouille et Thisnes est relancé également !
Infortunés citoyens :
- La santé des riverains. L’article 23 de la Constitution garantit aux citoyens le droit à un environnement « sain ». Le monde médical propose une distance de garde de 1500m au moins par rapport aux habitations pour éviter ce que l’experte américaine Nina Pierpont appelle le syndrome éolien (stress, fatigue, insomnie, problèmes cardiaques). L’ambiance sonore sur la Plaine de Boneffe est très calme et donc le bruit des éoliennes sera bien entendu perceptible. En période de nuit…, le bruit des éoliennes sera très nettement perceptible.
- Luminosité : bon nombre de maisons retrouveraient dans leur axe d’ensoleillement une hélice qui tourne et qui fait de l’ombre incessante sur leurs maisons.
- Ce projet n’offre aucune retombée économique locale.
- Mais il est financièrement très rentable pour ENECO :
- 1 MWh éolien produit = 1 Certificat Vert. Mais 1 MWh produit n’est pas nécessairement consommé. Ce qui veut dire que lorsque l’électricité éolienne est produite mais non utilisée (surcharge du réseau – on ne stocke pas l’énergie) le MWh est perdu ! Mais le CV a été accordé néanmoins.
- A savoir : ce sont les citoyens qui paient les Certificats Verts, par le biais de leur facture d’électricité. Le citoyen finance les parcs éoliens wallons, qu’il le veuille ou non.
- En plus, le prix des certificats verts est garanti, même si le prix du marché baisse …
- Et bien sûr : aucun dédommagement pour les riverains …
- En novembre dernier, ENECO a été repris pour 4,1 milliards d’euros par les sociétés japonaises Mitsubishi Corporation et Chubu. Nous savons donc où va partir notre argent …
Bilan énergétique = quasi nul !
- Et surtout : l’installation est tellement lourde et la production tellement faible et erratique que la pollution générée (béton dans le sol pour toujours, pales non recyclables, utilisation de terres rares, transport, dégradation des routes, compensation par des centrales polluantes en émission de CO2 …) couvre la production dite ‘renouvelable’ => ECOSCORE = 0 !
- L’éolien à terre ne participe PAS à la réduction des gaz à effet de serre (production trop faible et très irrégulière, qui nécessite une régulation thermique polluante). Il suffit de voir les exemples des pays voisins (Allemagne, Danemark, …) où les émissions de CO2 ont augmenté au lieu de diminuer.
- Alors, que faire ? Au lieu de produire encore plus d’électricité, et de faire croire que les éoliennes vont résoudre le problème du taux de croissance de la demande d’électricité, il faut économiser l’énergie en privilégiant les investissements dans l’isolation des maisons, le renouvellement du matériel de chauffage dans les bâtiments publics, etc.
- La dégradation des terres de cultures qui sont reconnues comme les plus fertiles au monde, la Hesbaye a longtemps été renommée pour être « le grenier à blé » du pays, ces terres doivent absolument être protégées !
La nouvelle majorité de Ramillies veut-elle couper l’herbe sous le pied du Conseil d’État dans le dossier de la Plaine de Boneffe?
Citoyen(ne)s, nous avons besoin de vous ce mercredi 3 avril à 20h au conseil communal de Ramillies !
Voilà plus de dix ans que les associations Plaine de Vie et Natagora défendent la plaine de Boneffe en proie à un projet industriel éolien. Conscients des enjeux climato-environnementaux, nous nous efforçons à relever le débat par rapport à la planification de la production d’énergies renouvelables, sortant du manichéisme « pour ou contre » l’éolien. En effet, les motivations économiques ne peuvent prévaloir ni sur la biodiversité ni sur la santé publique. La défense de la plaine n’a pu être possible sans la participation active et le soutien de citoyens qui refusent une solution « clef sur porte » sans vision globale. Joignant l’action citoyenne, la commune de Ramillies a porté, pour la deuxième fois, un recours auprès du Conseil d’État (CE) qui doit encore prochainement statuer sur ce dossier. Cependant, la nouvelle majorité fraîchement élue semble vouloir jouer de son autorité pour empêcher le CE à remettre son avis. C’est pourquoi votre soutien est plus que nécessaire lors du Conseil Communal de Ramillies ce mercredi 3 avril à 20, au 48 avenue des déportés.
Pourquoi Plaine de Vie, Natagora et récemment la commune de Ramillies ont cru bon introduire ces recours et quels en ont été les résultats?
Avant d’être un projet de production d’énergie renouvelable, la construction d’un parc industriel éolien est un projet économique qui voit ses résultats financiers artificiellement dopés par les subsides publiques dont tout un chacun, qu’il le veuille ou non, y contribue. Ces mécanismes financiers utilisés pour subsidier cette industrie ont été confisqués des citoyens, puisque les certificats verts (CV) ne sont plus de vigueur pour ceux qui investissent dans l’installation de production personnelle. Pis, de nouvelles taxes sont en vue pour ceux qui tentent l’expérience. Ceci dénote bien d’un manque de cohérence des choix politiques antérieurs qui continuent à peser toujours plus lourd sur le portefeuille des citoyens. Par contre, il est toujours loisible pour les industriels de quémander des subsides en capital pour la création de nouveaux parcs éoliens et de réclamer des certificats verts pour la production sur un marché libéralisé de l’énergie. Outre ces aides publiques, Eneco, dans le cas d’espèce, construit son réseau autour de coquilles vides (des sociétés écrans) dont les bénéfices sont reversés à leur maison mère afin d’immuniser les produits financiers ainsi engrangés contre tout risque industriel (effondrement d’un mât, perte de rentabilité, pollution, astreintes pour nos respects des normes…), tout en jouant sur l’effet d’aubaine qu’offre notre système taxatoire inéquitable. Toute autre partie prenante à ce projet n’est pas moins attirée par cet appât du gain qu’elle ne voudrait le prétendre.
Ainsi, afin de maximiser sa profitabilité, le projet industriel éolien de la Plaine de Boneffe initialement visait à construire 17 mâts s’étendant sur toute la plaine, au mépris des considérations environnementales et sanitaires. Suite à une résistance perceptible des riverains et autres défenseurs de l’environnement, le projet s’est vu réduire à 12 mâts lors de la demande de permis.
Ensuite, au travers d’une contre-étude indépendante et entreprise bénévolement, le CE a reconnu l’impact significatif qu’un tel projet avait sur la biodiversité. En effet, l’avifaune y bénéficie d’un type de paysage particulier nécessaire à la nidification de rapaces rares, tel que le busard cendré dont la Wallonie ne compte plus que 3 couples, et d’oiseaux migrateurs protégés, tel que le vanneau huppé. Cette reconnaissance impose désormais au promoteur industriel d’inclure de mesures d’atténuation qui n’auraient pas été consenties si ces recours n’avaient pas été introduits.
En outre, grâce à ces recours, le ministre n’a octroyé le permis que pour 9 mâts éoliens au lieu des 12 demandés. À cela, s’ajoutent des règles strictes quant à la gestion du parc tout au long de sa vie et le suivi de l’impact sur l’avifaune. Ayant vu certaines de ces prescriptions déjà bafouées lors de l’exécution d’un précédent permis (par exemple, le démarrage de chantier en période de nidification), il est à craindre que ce permis soit le début d’une surexploitation de l’espace. En effet, une fois construit, rien n’empêche le promoteur d’étendre son parc, comme cela est le cas pour le parc éolien de Perwez qui ne cesse de grossir telle une tâche d’huile.
Bref, dans ce contexte, Plaine de Vie et Natagora maintiendront, quoi qu’il arrive lors du conseil communal (CC) de Ramillies, leur recours devant le CE. Vous pouvez montrer, par votre présence au CC de ce mercredi, que retirer la demande d’annulation du permis encore à l’étude auprès du Conseil d’État n’est pas un choix judicieux et que cela peut être perçu anti-démocratique puisque cela enlève une source d’information utile pour des prochains développements.
Venez manifester de votre présence votre position lors du conseil communal de Ramillies à 20h ce mercredi 3 avril et n’hésitez pas à interpeller vos relais politiques et élus locaux pour faire entendre votre voix !
Merci d’avance.
Le Ministre Di Antonio accorde un nouveau permis pour 9 éoliennes dans la Plaine de Boneffe
Le 6 juin 2018, la Région Wallonne par l’intermédiaire de son ministre de l’environnement, Carlo Di Antonio, a accordé le permis unique pour construire un parc de 9 éoliennes qui peut être érigé pour une durée de 20 années.
Le Collectif citoyen « Plaine de Vie » analyse en ce moment les 176 pages de l’arrêté et va définir sa stratégie dans le délai imparti de 60 jours.
Nous avons d’ores et déjà pris contact avec nos partenaires dans ce dossier ainsi qu’avec notre avocat. Plus d’informations dans les jours qui viennent; nous vous remercions d’avance pour votre soutien et vos dons sur le compte de Plaine de vie BE53 0882 4935 4053. N’oubliez pas la page Facebook de Plaine de Vie pour suivre l’actualité.
Enquête publique 2018 – Sauvons la Plaine de Boneffe
Lettres de protestation: à envoyer au cours de l’Enquête publique, du 6 mars 2018 au 5 avril 2018
IMPORTANT: UNE signature par lettre et avec MENTION de votre adresse complète. Toute personne majeure peut signer une lettre. |
Marche à suivre:
==> Signez la lettre de refus du projet éolien de Boneffe version 2018 (Format PDF ou DOCX) ==> Faites-en des copies pour votre famille, vos voisins et amis ou commandez des copies que nous vous apporterons. ==> Déposez les copies signées avant le vendredi 30 mars à 20h (avant le week-end de Pâques) dans un des points relais du comité Plaine de Vie : – Mr d’Huart, rue du Wayaux, 19 – 1367 Ramillies |
Commander des lettres de protestation supplémentaires
Vous avez besoin de plus de lettres pour faire signer la famille, les voisins, vos amis? Vous pouvez commander des lettres supplémentaires. |
Que nous réserve l’avenir?
Sur la carte reprise-ci dessous, vous pouvez voir la cartographie des parcs éoliens atour de la Plaine de Boneffe. En ce moment, il y a 73 éoliennes autour de la Plaine. 189 éoliennes autorisées ou à l’étude doivent encore voir le jour. Au final, ce seront près de 250 éoliennes qui devront coexister avec l’avifaune, les hommes, notre héritage patrimonial et culturel.
En juillet 2017, on comptait 64 éoliennes en activité visibles autour de la Plaine de Boneffe et 119 à l’étude ou déjà autorisées.
En moins de 8 mois, les promoteurs ont manifesté l’intention d’implanter 79 éoliennes supplémentaires dans la région ! Acharnement? Course aux certificats verts?
Agissons tant qu’il est encore temps et ne laissons pas détruire nos sites remarquables !
ENECO persiste et signe: nouvelle enquête publique
Une nouvelle enquête publique vient d’être ouverte par Eneco pour la construction d’un parc de 9 éoliennes dans la plaine de Boneffe. Elle se déroulera du 6 mars au 5 avril 2018.
Il s’agit d’une enquête publique complémentaire à l’étude d’incidences initiale. Le dossier tente de répondre aux objections du Conseil d’Etat qui avait annulé, il y a 1 mois, le permis octroyé par le Ministre.
Plaine de Vie en a pris acte et nous organisons dès à présent nos réunions de travail en collaboration avec nos partenaires dans ce dossier et avec notre avocat.
Nous avons 1 mois pour analyser ce 2ème complément à l’étude d’incidences initiale.
Nous sommes convaincus que la Plaine de Boneffe mérite d’être défendue et préservée pour son avifaune (Article Natagora sur la biodiversité), son paysage et son Histoire.
Nos 4 combats juridiques au Conseil d’Etat le prouvent : ils n’ont pas été vains et c’est sans relâche que nous poursuivrons ce combat pour la sauvegarde de cet espace de vie. Nous allons nous y atteler avec sérieux et détermination, comme nous l’avons déjà fait maintes fois ces 10 dernières années.
Encore une fois, votre soutien sera déterminant.
Plus d’informations dans les jours qui viennent.
N’oubliez pas la page Facebook de Plaine de Vie pour suivre l’actualité.
Nouvelle enquête publique pour 9 éoliennes dans la Plaine de Boneffe
Demande d’Eneco Wind Belgium s.a. en vue d’obtenir le permis unique pour la construction et l’exploitation d’un parc de neuf éoliennes à Eghezée, Orp-Jauche et Ramillies, et la construction d’une cabine de tête, aux lieux-dits Grande Terre, La Tombale, Bois l’Abbé.
Du mardi 6 mars 2018 au jeudi 5 avril 2018
Il s’agit d’une enquête publique complémentaire à celles tenues précédemment afin de soumettre au public le complément d’étude d’incidences réalisé suite à l’arrêt du Conseil d’Etat du 15.01.2018 qui a annulé l’arrêté du Ministre du 21.03.2017 accordant à la société ENECO un permis unique pour 9 éoliennes et une tête de cabine à implanter à Boneffe (Eghezée, Ramillies, Orp-Jauche)
Le dossier peut être consulté à l’Administration communale d’Eghezée, Orp-Jauche, Ramillies, Fernelmont, Hannut et Wasseiges à partir du 6 mars 2018 jusqu’au 5 avril 2018.
– Eghezée : de 8h30 à 11h30 du lundi au vendredi, de 13h à 16h les lundis, mercredis et vendredis, de 10h à 12h les samedis
– Orp-Jauche : mardi 8h30-12h et 16h-20h, sur rendez-vous pris au plus tard la veille au 019/630 296
– Ramillies : lundis et vendredis de 8h à 12h, samedi 17/03 de 9h30 à 12h ou sur RDV au plus tard la veille au 081 830 255
– Hannut : du lundi au vendredi de 9h à 11h30
– Wasseiges : du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h ou sur RDV le samdi de 10h à 11h30 (RDV pris au plus tard la veille au 081 408 995)
Tout intéressé peut formuler ses observations orales ou écrites auprès de l’administration communale de l’une des communes mentionnées entre le 6 mars et le jeudi 5 avril 2018.
Tout intéressé peut obtenir des informations complémentaires
– auprès du demandeur : ENECO Wind Belgium, chaussée de Huy, 120A à 1300 Wavre ;
– ou auprès du service du fonctionnaire technique compétent sur recours : Mme Mélissa THIRION, Service Public de Wallonie – DG03 – Direction des permis et autorisations – cellule recours – Avenue Prince de Liège, 15 à 5100 Jambes. Tél : 081/33 61 39
– ou auprès du service du fonctionnaire délégué compétent sur recours : Mr Jean-Srge BALTHASART, Service Public de Wallonie – DG04 – Direction de l’urbanisme et de l’architecture – rue des brigades d’Irlande, 1 à 5000 Jambes. Tél : 081/ 33 25 20.
Télécharger l’avis officiel de l’enquête publique 2018.
Sur la carte reprise-ci dessus, vous pouvez voir la cartographie des parcs éoliens atour de la Plaine de Boneffe. En ce moment, il y a 73 éoliennes autour de la Plaine. 189 éoliennes autorisées ou à l’étude doivent encore voir le jour. Au final, ce seront près de 250 éoliennes qui devront co-exister avec l’avifaune, les hommes, notre héritage patrimonial et culturel sans oublier nos paysages.
En juillet 2017, on comptait 64 éoliennes en activité visibles autour de la Plaine de Boneffe et 119 à l’étude ou déjà autorisées.
Soit 79 éoliennes de plus programmées dans la région !
Permis éolien cassé: le conseil d’état a tranché une nouvelle fois en faveur des défenseurs de la Plaine de Boneffe
Pour la 4ème fois en 10 ans, Le Conseil d’Etat vient de dire « NON » :
il n’y aura pas d’éoliennes dans la Plaine de Boneffe !
Par l’arrêt du 15 janvier 2018, le Conseil d’Etat a donc tranché et donne raison à Plaine de Vie & Natagora ainsi qu’à la Commune de Ramillies, lesquels avaient, chacun, introduit un recours en mai 2017.
Le Conseil d’Etat a retenu notre argumentation et estime que le Ministre Di Antonio a délivré le permis sans tenir compte des avis émis par les instances officielles qui l’avaient pourtant mis en garde de nombreuses fois face à l’impact significatif et non compensable sur plusieurs espèces d’oiseaux. C’est notamment le cas du Département Nature et Forêts de la Région Wallonne (DNF), du CWEDD (Conseil Wallon de l’Environnement pour le Développement Durable) et du Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA).
Le Ministre Di Antonio, en délivrant un nouveau permis, avait pensé qu’il pouvait contourner ces mises en garde en apportant des justifications personnelles : référence à des articles non fiables d’expériences éoliennes à l’étranger, évocation d’arguments qui vont à l’encontre des engagements de la Wallonie en matière de préservation de certaines espèces d’oiseaux sur le territoire, critiques non étayées à propos du travail des instances officielles, …
Le Conseil d’Etat a jugé ces justifications non pertinentes et a ordonné l’annulation du permis.
C’est donc une nouvelle victoire pour Plaine de Vie & Natagora qui entendent poursuivre la sauvegarde de la Plaine de Boneffe en vue de préserver sa richesse ornithologique, paysagère et historique.
Merci pour votre précieux soutien sans faille depuis 2008. Le comité Plaine de Vie continuera à rester vigilant en attendant de voir ce dossier définitivement fermé.
Il y a 150 ans déjà, Jean-Napoléon Vernier disait : « La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent. »
Merci de soutenir les actions de Plaine de Vie et Natagora en couvrant l’ensemble des frais engagés: – en versant un don à Plaine de Vie : sur le compte BE53 0882 4935 4053 , avec la communication « Soutien recours éoliennes au conseil d’Etat »
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Revue de presse
« Brabant wallon Est : pas d’éoliennes sur la Plaine de Boneffe ! » (La DH)
« Éolien: le 4e «non» du Conseil d’État » (Vers l’Avenir)
Carte des parcs éoliens en Hesbaye (Belgique, juillet 2017)
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